14e RENCONTRES NATIONALES TEPOS

ÉNERGIE ET TERRITOIRES RURAUX, VERS DES TERRITOIRES À ÉNERGIE POSITIVE

02

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03

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04 OCTOBRE 2024

Ville de

Loos

en

Gohelle

Les 02, 03 et 04 octobre 2024, la Ville de Loos-en-Gohelle organise les 14e Rencontres nationales des Territoires à Énergie Positive (TEPOS).

LE RESEAU NATIONAL DES TERRITOIRES À ENERGIE POSITIVE

Le Réseau Cler est une association qui regroupe près de 300 structures (associations, entreprises, collectivités) engagées dans la mise en œuvre d’une transition énergétique ambitieuse partout en France. Elle promeut et défend un modèle de transition qui repose sur le triptyque défini par l’association négaWatt : sobriété, efficacité et énergies renouvelables.

Depuis 2011, le réseau Cler anime le réseau des Territoires à énergie positive (TEPOS) qui rassemble plus de 150 acteurs engagés en faveur de la transition énergétique sur leur territoire : collectivités locales, porteurs de projet et acteurs locaux. Les territoires membres construisent leur trajectoire vers la sobriété énergétique, l’efficacité énergétique et le développement des infrastructures pour atteindre 100% d’énergies renouvelables d’ici 2050.

Chaque année, depuis la création du réseau TEPOS,  les membres et tous les acteurs impliqués ou intéressés par la transition, se retrouvent au cœur d’un territoire à énergie positive pour se rencontrer, échanger et impulser de nouvelles dynamiques communes pour mettre en œuvre la transition énergétique partout en France. Les Rencontres annuelles TEPOS se déroulent sur trois jours, vers fin septembre, et sont rythmées par des ateliers, table-rondes, visites de site et moments conviviaux. En 2024, la 14e édition des Rencontres annuelles TEPOS est accueillie par la Ville de Loos-en-Gohelle.

LOOS-EN-GOHELLE

À l’origine, Loos-en-Gohelle était un petit village de 500 âmes voué à l’activité agricole, avant que l’exploitation charbonnière ne le transforme en profondeur. Depuis la fin de l’exploitation minière, le territoire a conduit sa transition vers sa forme actuelle où on lui reconnait une certaine exemplarité en matière de développement durable et lui permet de se positionner comme un exemple de résilience.

Ce territoire malmené, volontairement noirci, d’abord rejeté par l’opinion publique française, mais également par ses propres habitants, a su rebondir, assumer ses valeurs et son histoire, rendre fière sa population et s’ouvrir à une alternative de développement.

L’AMBITION DE LOOS-EN-GOHELLE DANS LA TRANSITION ÉNERGÉTIQUE ET ÉCOLOGIQUE

Chaque année, 14 millions d’euros sont dépensés par la ville, les ménages, les commerces et les entreprises de Loos-en-Gohelle pour se chauffer, s’éclairer, se déplacer. C’est deux fois plus que le budget total de fonctionnement de la municipalité et sans aucune retombée locale.
Dans un contexte global de dérèglement climatique et dans un souci de bonne gestion du budget municipal, la ville de Loos-en-Gohelle s’est engagée depuis 2013 dans la démarche TEPOS  « Territoire à Energie Positive ». L’objectif est d’être 100 % en energies renouvelables d’ici 2050. La ville a ainsi enclenché plusieurs actions allant dans ce sens pour atteindre cet objectif ambitieux. Les impacts de cette transition portent déjà leurs fruits, et encore plus actuellement avec l’augmentation du coût des énergies qui touche le pays. La ville s’est fixé trois priorités pour parvenir à cette transition énergétique : développer les énergies renouvelables dont le solaire, rénover les bâtiments publics et moderniser l’éclairage public.
Cet objectif ne peut être atteint sans l’implication d’autres acteurs (Agglomération, Département, Région) mais à son niveau, la ville fait sa part ! À la sortie de l’exploitation minière, Loos-en-Gohelle a dû se réinventer et s’extraire d’une situation catastrophique d’un point de vue social, culturel et énergétique. Il fallait innover sur les sujets de l’environnement et du développement durable pour préparer notre avenir. La ville dispose d’un budget limité, il fallait faire en fonction de nos moyens, en allant chercher l’argent là où il se trouve, en ayant recours aux subventions et en répondant aux appels à projets. Initiés au travers de la charte du cadre de vie en 2000, avec l’implication et la participation des habitants, véritable ADN de la ville, les objectifs étaient de changer nos pratiques et de consommer autant que l’on produit d’énergie à horizon 2050, le tout en augmentant la part de production d’énergies renouvelables. Aujourd’hui, nous commençons à récolter les premiers fruits de ce travail. Pour autant, il reste encore beaucoup à entreprendre mais les actions réalisées à l’unisson avec l’implication de tous, habitants, agents et élus, nous ouvrent les portes d’un avenir meilleur.