Noeux Environnement réhabilite une friche en un site démonstrateur de la transition écologique et solidaire :

• un témoin Rev3 de la réhabilitation énergétique : optimisation de l’enveloppe thermique, mise place de solution low tech (puit bioclimatique, sanitaire sèches en lombricompostage, mur chauffant,), utilisation de différents matériaux biosourcés et des énergies renouvelables (paroi en terre crue, chaudière biomasse, panneaux photovoltaïques), réemploi des matériaux in situ.
• un démonstrateur de la reconquête écologique et de la préservation de la biodiversité : en trouvant des solutions innovantes pour désimperméabiliser le parking, renaturer les espaces, et préserver les ressources en eau
• un tiers lieu social et nourricier pour les acteurs locaux et les habitants de notre territoire
• un site référent en termes d’alimentation durable et de production en maraichage biologique.
• un site engagé dans l’Economie Sociale et Solidaire, et plus particulièrement sur les champs de la formation, de l’insertion et de l’emploi.

En résumé, un véritable outil de territoire !

Plus de 3700 paniers de légumes bio, locaux, de saison, produits et livrés en 2023 dans le bassin minier, dont 1800 paniers solidaires ! Les Anges Gardins font de la sécurité alimentaire un enjeu majeur sur le territoire, et déploient, en coopération avec les acteurs publics/privés, un archipel de terrains vivriers à travers l’agglomération de Lens-Liévin, souvent sur d’anciennes friches minières, mis en culture avec et pour les habitants. Association d’éducation populaire, elle multiplie les espaces de transmission autour du bien-vivre alimentaire, et fait de l’insertion économique par le maraîchage. Le tiers-lieu nourricier Ménadel & Saint-Hubert créé en 2019 à Loos-en-Gohelle est moteur d’une belle dynamique, valorisant l’engagement des individus, et traduisant la portée systémique des actions menées.

Le temps d’une visite guidée, découvrez ce tiers-lieu et les projets des Anges Gardins sur la commune de Loos-en-Gohelle.

Après avoir équipé l’église de la ville de panneaux photovoltaïques en 2013, la ville de Loos-en-Gohelle a impulsé la création d’une société de projets pour développer la production d’énergie renouvelable locale. Ses particularités : Les citoyens sont actionnaires majoritaires au côté d’acteurs publics et privés, et cette société a été imaginée pour que chaque ville du Pôle Métropolitain de l’Artois puisse rejoindre le dispositif. Lors de cette visite, vous découvrez les différentes étapes de ce projet ainsi que certaines toitures photovoltaïques installées par Mine de Soleil.

Vestiges de l’incroyable épopée charbonnière, les terrils habillent aujourd’hui nos paysages de noir et de vert. Du carreau de mine aux hauteurs des terrils, du patrimoine historique au patrimoine naturel, le parcours vous emmène pour une ascension « sportive » et une vue imprenable depuis les plus hauts terrils d’Europe.

Tout au long des 2 heures de visites, nous aborderons l’histoire de l’exploitation du charbon, la géologie du site, sa faune, sa flore ainsi que la reconversion et la gestion des anciennes friches minières dans le Bassin Minier Nord-Pas de calais.

Au lendemain de la fermeture des mines dans les années 80, le territoire du bassin minier hérite d’un foncier constitué de friches industrielles et de délaissés ferroviaires découpant le territoire selon une logique propre à l’administration des houillères, qui exploitaient le charbon sur le territoire. Si dans de nombreux cas, les marques de cet héritage contraignant ont progressivement été effacées du territoire, à Loos-en-Gohelle, ce foncier a été saisi comme une opportunité pour construire pas à pas une politique d’aménagement du territoire systémique, constituant aujourd’hui la ceinture verte loossoise.

Cette boucle à vélo de 8km permettra de montrer comment à partir d’un héritage foncier complexe, les actions menées par la ville et les acteurs partenaires ont conduit à l’élaboration de politiques croisant des enjeux multiples : préservation de la biodiversité, développement d’espaces nourriciers, mise en valeur patrimoniale et culturelle, promotion des mobilités actives.

Le bâtiment Suzanne Lacore est une extension de l’école Buisson, située dans la cité minière N°5 classée UNESCO et dans un périmètre de sauvegarde des Bâtiments de France. Conçu comme un hangar de ferme avec ses poteaux centraux et sa charpente, le bâtiment a été conçu en impliquant les enfants, des acteurs de la formation et des acteurs du territoire spécialisés dans la transition énergétique, comme le CD2E.

Construit à partir de matériaux biosourcés, il présente de nombreuses innovations techniques et dispose d’un potager destiné à fournir les ingrédients transformés en cuisine. Un véritable défi architectural à la croisée des enjeux d’éducation, d’alimentation et de transition énergétique.

RHEAFUTUR est un projet expérimental et innovant d’éco-rénovation visant à promouvoir l’utilisation des matériaux biosourcés. Au cours de la visite, vous découvrirez une ancienne maison d’ingénieur des mines entièrement réhabilitée avec de hautes exigences énergétiques et environnementales, les choix techniques mis en œuvre et la variété des isolants biosourcés utilisés. A la fois laboratoire des éco-matériaux, ce chantier a permis l’expérimentation d’une rénovation en groupement d’entreprises.

LUMIWATT, démonstrateur dédié aux EnR, est un équipement unique en Hauts de France. Plate-forme de tests des technologies liées au photovoltaïque à sa création, c’est également un outil à disposition des professionnels souhaitant présenter et tester leurs technologies en conditions réelles. C’est aussi un outil pédagogique et de sensibilisation des maitres d’ouvrage comme du grand public aux EnR (photovoltaïque, solaire thermique, petit éolien) et à leurs applications. Injection, autoconsommation, smart grids et stockage batterie, réseau de chaleur … autant de sujets évoqués lors d’une visite des installations.

Situé dans l’ancienne salle des machines de la base minière du 11/19, BATICITE est un lieu immersif, pédagogique, interactif abordant les thématiques du bâtiment durable (construction et rénovation thermiques performantes), des énergies renouvelables appliquées aux bâtiments, de l’économie circulaire (réduction, réemploi, recyclage, la valorisation des sédiments et gestion de la ressource eau) et de l’achat public durable (prise en compte des critères environnementaux dans leurs achats). Cet espace unique en France permet de prendre conscience de l’impact du secteur du bâtiment sur notre écosystème et plus généralement sur le climat. Les visiteurs peuvent y découvrir les innovations techniques et comportementales possibles pour leurs projets : réhabilitation, construction d’une maison, d’une école, d’un bâtiment tertiaire …

Les 500m² d’exposition du site ainsi que les nombreuses ressources multimédia mises à disposition du public lui permettent de vivre une immersion totale, et de repartir avec les clés pour agir.

Venez découvrir un bel édifice inauguré en 2019 au cœur de l’Écoquartier, intégrant une cuisine centrale, un restaurant municipal, ainsi qu’un Centre Social d’Éducation Populaire.

Ce bâtiment passif, inscrit dans une démarche de quartier démonstrateur bas carbone, produit l’énergie solaire thermique pour la production d’eau chaude (35m² de surface équipée) ainsi que du photovoltaïque couplé à une cogénération pour la production électrique (257m² de panneaux photovoltaïque).

Vous découvrirez également le fonctionnement de la Cantine centrale et notre Politique alimentaire municipale. Tout est produit par nos soins et l’approvisionnement auprès de la coopérative régionale « Com’ à la ferme » permet de faire manger local, notamment à nos élèves des 9 écoles de la Ville. À ce jour, 650 repas équilibrés et de produits locaux sont servis aux enfants et une régie agricole a vu le jour en 2024 afin de fournir la cantine en produits maraîchers.

Projet majeur d’infrastructure sur le territoire, le Nouvel hôpital métropolitain de l’Artois (NHMA) est une œuvre d’une dimension inédite à la croisée des enjeux sanitaires, économiques et environnementaux. Le chantier ouvrira exceptionnellement ses portes aux participants des Rencontres TEPOS 2024, à l’occasion d’une visite de terrain assurée par les équipes du NHMA et certaines entreprises partenaires. Une présentation aura lieu sur la base vie du chantier, suivie d’une visite du site encore en construction pour découvrir les différents aspects de ce projet structurant. »

IMPORTANT : présentation obligatoire d’une pièce d’identité. Les EPI seront fournis.

Dans le cadre de l’arrêt du cuivre pour une migration vers la Fibre Optique, Orange entame la dépose de son réseau, et c’est entre  80 et 100km de câbles dans tout le Pas-de-Calais qui ont été déposés en 2023. Que faire de ces câbles qui contiennent du cuivre, ressource naturelle non-renouvelable mais qui peut être recyclée à 100% et presque à l’infini ?

Orange et Recycâbles, filiale de Suez, proposent une visite guidée de l’usine de Noyelle-Godault, afin de découvrir le processus complexe de recyclage de câbles et de valorisation du cuivre. L’usine traite chaque année jusqu’à 30 000 tonnes de câbles, et valorise 15 000 tonnes de cuivre, qui trouvent une seconde vie dans des filières spécialisées.

Afin de se prémunir contre le risque de crue centennale et en vue d’améliorer les conditions de conservation et d’étude, le musée du Louvre s’est engagé dans un projet ambitieux de construction d’un Centre de conservation moderne, parmi les plus importants d’Europe, capable d’accueillir 250 000 œuvres.

Conçu par le cabinet d’architectes britannique Rogers Stirk Harbour + Partners, le Centre de conservation du Louvre à Liévin, inauguré en octobre 2019, est dédié à la conservation des œuvres (9 600 m²), au traitement des collections, à la recherche et à l’étude (1700 m²). Il développe également des formations à destination des professionnels du patrimoine et est identifié par le Ministère de la Culture comme réserve refuge.

Dès sa programmation, le projet a intégré une volonté forte de maîtrise des consommations énergétique et de limiter l’impact environnemental (inertie, étanchéité à l’air, confort hygrothermique, équipements performants, infiltration des eaux pluviales, etc.)

Le musée/parc du Louvre-Lens s’est engagé dès son ouverture dans une démarche respectueuse de l’environnement. Les collections en prêt prennent place dans un bâtiment labellisé HQE qui se situe au milieu d’un parc de 18 ha. Véritable poumon vert, le parc est le refuge de la faune et la flore locale dans un tissu fortement urbanisé.

Les nouveaux enjeux liés au dérèglement climatique nous invitent à renforcer cette volonté première d’intégration et de respect de l’environnement.

Le bâtiment étant partiellement alimenté en énergie via la géothermie, les enjeux liés au risque d’assèchement des nappes phréatiques sont aujourd’hui un nouveau point de vigilance. Quelles actions et/ou solutions alternatives pouvons- nous mettre en place ? Comment maitriser nos consommations et/ou les substituer ?

Véritable écrin du musée, le parc doit également s’adapter aux modifications climatiques. Certaines espèces végétales, même locales, présentent dès à présent des signes d’inadaptation…quelle stratégie allons-nous adopter ?

800 000 visiteurs affluent chaque année au Parc départemental d’Olhain, en quête de nature et de loisirs, mais aussi de plus en plus en quête de fraîcheur. Le Parc est en effet situé au cœur d’un massif forestier de 450ha, l’un des plus grands de l’ancien bassin minier du Pas-de-Calais.

Pour maintenir de bonnes conditions d’accueil du public, assurer la durabilité de ses activités et renforcer son rôle de « poumon vert » du territoire, le Parc d’Olhain a été accompagné par l’ADEME pour adapter le site aux effets du changement climatique. Durant cette visite, vous découvrirez le diagnostic de vulnérabilité du Parc aux risques climatiques ainsi que les principales actions qui composent son plan d’adaptation au changement climatique (mise à jour du plan sylvicole, ombrages, protocole en cas d’événements météorologiques extrêmes…).

Le syndicat mixte SIZIAF, fort de plus de 50 années d’existence, s’appuie sur une politique environnementale volontariste, pour aménager, gérer et développer un parc industriel de 460 ha. Reconnu Territoire engagé pour la Nature et labellisé ISO 14001, le PIAF accueille 100 entreprises dans un cadre préservé et pérenne.

Créé à la fin des années 60 pour développer la production de moteurs thermiques, ce parc avait pour but de diversifier l’économie locale, presque entièrement dépendante d’une industrie charbonnière en déclin. Le PIAF a lui-même évolué au fil des années, délaissant progressivement la production de moteurs à essence pour se diriger vers des technologies plus respectueuses de l’environnement et devenir un exemple en matière de transition industrielle. Le SIZIAF a mené une opération exemplaire (économie circulaire, gestion de l’eau, biodiversité, solarisation etc.) de requalification du foncier délaissé par la Française de Mécanique pour accueillir la première gigafactory de cellules de batteries en France (ACC).